dimanche 15 mars 2009

Présentation

Son objet :
Né en 2003 de la fusion entre l’Association des Astaciculteurs et Aquaculteurs de la Charente et du Syndicat Charentais de Défense des Intérêts Aquacoles et Piscicoles, cette association a pour objet de favoriser ses adhérents dans la gestion quotidienne de leurs étangs, de la production à la mise en marché, par un soutien technique et la diffusion d’informations plus générales sur les aspects réglementaires et administratifs de cette activité.


Le constat :
Il existe dans le département de la Charente environ 3 000 étangs répartis à peu près à part égale entre les terrains granitiques du Confolentais dans le nord et les sols argilo-calcaires du sud. Ils sont généralement de moyenne surface comprise entre 0,50 et 1 hectare et ont été construits pour l’agrément de leurs propriétaires, qui sont souvent des agriculteurs, ou pour les besoins de l’irrigation. Leur empoissonnement s’est fait de façon anarchique car il n’existe pas localement de tradition et de savoir-faire piscicole, comme dans d’autres régions de France (Sologne, Dombe...).

La valorisation piscicole des étangs :
Forte de ce constat et dès 1992, alors que l’idée de rechercher des sources de revenus complémentaires à l’agriculture commençait à faire son chemin, la Chambre d’Agriculture de la Charente a lancé un programme visant la mise en valeur de ces plans d’eau par la production et la commercialisation d’écrevisses, espèce piscicole mythique à forte valeur ajoutée devenue quasiment absente du milieu naturel, mais toujours prisée des fins gastronomes.
Après une période expérimentale, ce fut l’espèce autorisée Astacus leptodactylus ou écrevisse à pattes grêles qui s’adapta le mieux aux conditions naturelles de vie dans nos étangs. Après des années de réussite la production en mode extensif exclusivement, c’est-à-dire sans alimentation autre que celle qu’offre le milieu naturel, les premières pathologies dévastatrices obligèrent à abandonner la monoproduction et à chercher une association entre espèces piscicoles. C’est ainsi que la production d’écrevisses fut associée à celle de poissons pour assurer un revenu régulier de l’étang.

La situation en 2009 :
A ce jour, le Groupement compte une centaine d’adhérents et la production commercialisée est d’une dizaine de tonnes de poissons essentiellement destinés au marché du repeuplement. Quelques carnassiers sont vendus à la consommation. La production d’écrevisses quant à elle est de moins d’une tonne destinée à la consommation pour les gros sujets et au repeuplement pour les autres.

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